العزيز أستاذي ابراهيم المصري
كم سعدت باتصالي بزهرورديتك المعتقة ،المتجذرة في الروح التائهة في زمننا العقيم هذا. أتمنى أن تليق قراءتي بجمالك.
دمت مبدعا
El Zahrawardya : La Fleur-rosée
Ibrahim El Mesri
A toi… Là où la certitude
Ce que je connais de la nuit
C’est qu’elle est un oiseau non-voyant
Ce que je sais du violet
C’est son désir et sa gracieuse passion…
Et après vient Fleur-rosée
Pour qu’elle les étreinte…
Et elle n’enlace quiconque
Elle étreint seulement son visage.
Fleur-rosée, El Zahrawardya et bien qu’elle soit une femme…
Elle ne moud pas du blé
Ce qu’elle fait, c’est de la musique jointe à des nuages qu’elle arrange superposés (l’un au-dessus de l’autre)…
Elle peut aussi tirer facilement un nuage du présent, du futur ou bien du passé.
Fleur-rosée… est tout simplement l’héritière de l’éternité.
Fleur-rosée, El Zahrawardya… est une femme
Sans nul doute…
Et quiconque de nous peut lui serrer la main et lui écrire un e-mail ou bien un message sur une plaquette d’argile
Et ça ne veut point dire que sa finesse et sa tendresse sont accessibles
Seulement, elle s’insinue (pénètre) dans sa vénération et sa grandeur comme si elle fermente à partir de sa poitrine jusqu’au port de la terre sur l’un de deux seins.
De longues années passent et personne ne sait qui est El Zahrawardya, et comme cela arrive fréquemment dans la vie la voilà entre nous… Elle mange, elle boit et elle dort… Et celui qui s’approche d’elle n’a qu’à être armé de l’eau duquel sort tout ce qui est vivant et que El Zahrawardya doit bénir pour qu’il soit potable et utile pour l’irrigation du blé et du maïs.
Elle est à proximité des prières
Et alors que personne de vous ne manque
De jeter des oranges sur ses murs
C’est comme ça la prière de El Zahrawardya…
El Zahrawardya… La fille du quartier, la voisine, et la maman traînée de par ses ongles au ravaudage (raccommodage) des vêtements des orphelins
Et bien aussi proche que ça… El Zahrawardya est l’âme créatrice.
Il arrive que j’ai très mal à la main gauche et que j’invite El Zahrawardya à la / me prendre dans ses bras et la douleur survole sur ma tête tel un oiseau très maigre (émacié) essayant de sourire.
Et El Zahrawardya sait tuer bien qu’elle n’y soit pas assidue. Elle a peur pour nous des erreurs (péchés) que la vie ne pardonne jamais.
Ibrahim El Mesri
Poète, romancier et journaliste égyptien