La forme de l’eau quand nul ne peut la vaincre
Fawzi Ghislaine
Il n’avait point de surplus du temps
L’étendue a resserré son temps
Et son temps s’est restreint pour les vignobles
Pour les aires
Pour la plus distraite des nations
Il n’avait pas suffisamment du temps
Il emplissait tous les chemins
Cherchant
ـــDans les ténèbres de chemins ـــ
Des ombres
Il n’avait pas plein du temps
La nudité a saisi (atteint) la terre et les veines… et encore plus proche !
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Il savait que seule la nudité est pièges pour la blancheur/
Des nids pour les vers tels des granges (bergeries)
Combien elles sont étroites les granges
Qu’elles sont nombreuses les granges…………
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La souffrance du temps et son agonie s’étendent
ـــ Sans temps ــــ
En dehors du temps
Avant le temps
Combien elle est longue la distance et combien elle est proche l’eau / ou bien
Qu’elle est lointaine l’eau
Deux fenêtres pour l’étendue
Une pour l’annihilation et une autre pour l’espace libre, libre, indépendant
Deux balcons pour le temps
Une pour les matinées, un autre pour le naufrage
Il concevait que pour la vie, il y’avait deux balcons
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Son temps était de grésil
Il avait combattu le temps et il avait laissé un messager pour la matinée
Il lui a laissé la couleur des grêlons
La forme de l’eau lorsque nul ne peut avoir son pouvoir
Annonce la bonne nouvelle de l’eau libérée… l’eau la plus certaine…la plus certaine… la plus sûre
Il réalisait que l’eau avait deux fenêtres
Et il avait laissé la porte grand ouverte
Et il avait annoncé ce que Noah le Babylone (Mordokh) avait annoncé….. Et encore plus proche !
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Qu’il est étroit le temps au dessus du temps
Ton déluge nous avait éloignés de l’eau Oh « Adad »
Que nous mourrions ou pas, il n’y aurait aucun problème
Nous sommes et la mort deux balcons réduisant le temps en questions
Nous avons la forme de l’eau lorsque nul n’a sa puissance
Nous l’avons……………… Eh ! Oui nous l’avons……….et encore plus…proche.
Fawzi Ghislaine
Poète et nouvelliste de la Syrie
Traduit de l’arabe dans le français par Essia Skhiri